Description
BIXI, lorsque l’innovation publique, sociale et collective nous transporte : résumé
Le cas retrace le processus de création de BIXI, service de vélopartage de la Ville de Montréal. Un an seulement après son lancement officiel à l’été 2009, ce service trouve preneur à l’extérieur du Québec, remportant les appels d’offre des villes d’Ottawa, de Gatineau et de Toronto ; et à l’étranger, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie. Malgré ce succès, il rencontre rapidement de grandes difficultés financières. L’organisme à but non lucratif qui assume sa gestion, la Société de vélo en libre-service (SVLS), enregistre une perte de 5,5 millions de dollars. En 2011, le vérificateur général de la Ville de Montréal met en lumière de graves manquements dans cette gestion marquée d’une dette évaluée à 37 millions de dollars. Début 2014, la SVLS fait face à des poursuites judiciaires et déclare faillite. L’administration municipale injecte 108 millions de dollars pour sauver BIXI qui, quelques années plus tard, est perçu dans l’espace public comme un véritable succès, à la fois local et international. En 2023, la société compte 10 000 vélos en service dans la région du Grand Montréal, dont 2 600 vélos électriques, répartis dans près de 830 stations. Comment expliquer le succès de cette expérience québécoise de mobilité urbaine décriée à ses débuts et qui fait aujourd’hui la fierté de la population montréalaise ?
Objectifs pédagogiques
- Comprendre l’existence d’une pluralité de formes d’innovation qui peuvent s’exprimer autour d’un projet ;
- Comprendre les enjeux du processus d’émergence et de développement d’une innovation collective, publique et sociale portée par une organisation en partenariat avec divers organismes publics, parapublics, privés et des citoyens.
Autres informations
Aussi disponible en anglais.
Des notes pédagogiques sont disponibles pour les professeurs des universités uniquement. Veuillez contacter le Centre de cas HEC Montréal.
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