Description
La controverse publique du conflit étudiant québécois de 2011 à 2012 : résumé
Le cas porte sur la controverse entourant la hausse de droits de scolarité au Québec, autrement appelée « le conflit étudiant » de 2011 à 2012. Cette situation controversée a émergé en réaction à l’annonce, dans le budget provincial de 2011, d’une augmentation significative des droits de scolarité universitaires. Selon le budget du Parti libéral au pouvoir, les droits de scolarité annuels devaient passer, entre 2012 et 2016, de 2 168 $ à 3 793 $ par année d’étude, soit une augmentation de 75 % répartie sur 5 ans. Le Parti libéral a présenté cette augmentation comme étant basée sur un raisonnement strictement économique. Plusieurs parties prenantes, notamment les principales associations étudiantes universitaires et collégiales, se sont opposées à cette décision et ont proposé des visions divergentes de l’éducation pour étayer leur critique. La controverse publique autour de cette question a fait rage pendant des mois, avec un pic entre février et juin 2012. Le gouvernement a finalement annulé l’augmentation des droits de scolarité, sous la pression des groupes étudiants et des citoyens qui ont forcé le Parti libéral à aborder la question lors des élections. Le Parti québécois, alors dans l’opposition officielle, a remporté l’élection le 4 septembre 2012, puis a remplacé la forte augmentation des droits de scolarité proposée par le Parti libéral par une indexation moins radicale de ceux-ci, basée sur l’inflation.
Objectifs pédagogiques
L’étude du cas permettra aux étudiants :
- de reconnaître les traits caractéristiques d’une controverse ;
- de déterminer et de comprendre l’éventail de points de vue, d’enjeux et de fondements légitimes que suscite une controverse et d’en rendre compte ;
- d’analyser ces controverses à la lumière de différents fondements légitimes afin de mettre au jour ceux des diverses positions, au-delà d’une simple caractérisation « pour ou contre ».
Autres informations
Des notes pédagogiques sont disponibles pour les professeurs des universités uniquement. Veuillez contacter le Centre de cas HEC Montréal.
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