Description
« L’autorité douce » d’un chef d’orchestre : Fabien Gabel : résumé
Ce cas met en lumière la philosophie de direction du chef d’orchestre Fabien Gabel et la manière particulière dont il assume son rôle de chef, alors que les nouvelles générations au travail entretiennent un rapport plutôt tiède avec toute forme d’autorité. Décrivant ses pratiques comme reposant sur une « douce autorité », ce chef a développé une touche personnelle qui allie la maîtrise de son métier acquise sur le terrain, une intensité musicale qui s’exprime à la fois par le biais de son savoir technique pointu et d’une fine sensibilité, et enfin un travail de qualité mû par une forte volonté d’aller toujours plus loin. Car cette autorité douce n’a rien d’un laxisme ou du refus de ses prérogatives : pour lui, lorsqu’un chef cesse de diriger, l’orchestre « s’enfonce tout doucement, vraiment tout doucement, et à un moment, il s’arrête en ne sachant plus où il en est ». Dit autrement, l’orchestre perd le sens de ce qu’il est en train d’accomplir.
Objectifs pédagogiques
- Distinguer les pratiques concrètes de direction qui permettent la coordination d’un collectif de celles qui favorisent et fournissent un terreau de collaboration.
- Déterminer les conditions et les particularités qui suscitent l’engagement dans un collectif d’experts.
- S’affranchir de certains présupposés et clichés entourant le rôle du chef d’orchestre et du leadership en général.
Autres informations
Des notes pédagogiques sont disponibles pour les professeurs des universités uniquement. Veuillez contacter le Centre de cas HEC Montréal.
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